L'oxygène est un gaz indispensable à notre survie, qui doit être présent en quantité suffisante dans notre organisme pour un fonctionnement optimal des organes. La saturation en oxygène est une valeur permettant de s'assurer que les globules rouges sont suffisamment chargés en cet élément gazeux.
Le corps humain a besoin d’oxygène afin d’assurer son fonctionnement normal. Mais il ne suffit pas d’avoir un bon système d’échange au niveau des poumons pour que les cellules reçoivent l’oxygène dont elles ont besoin. Il faut également un système de transport pour l’amener à bon port. Ce sont les globules rouges qui assure ce transport. Ils sont composés à 33% par une protéine appelée hémoglobine.
Chaque molécule d’hémoglobine porte quatre atomes de fer, qui peuvent chacun se lier à une molécule d’oxygène. Lorsque l’oxygène se lie au fer, le globule rouge est « chargé » en oxygène et prend une couleur rouge vif. On parle d’oxyhémoglobine. Une fois que l’oxygène a été apporté aux tissus, le globule rouge est quasiment déchargé de son oxygène et on parle alors de désoxyhémoglobine.
L'oxymètre de pouls est l’appareil qui va servir à mesurer le taux de remplissage de ces bus et donc l’oxygénation adéquate des tissus.
Afin de vérifier la bonne oxygénation des tissus, on mesure quantité d’oxygène que les globules rouges transportent, c'est la saturation en oxygène.
Attention à ne pas confondre :
C'est la mesure de la saturation de l’hémoglobine par prélèvement de sang artériel. Cette seconde technique nécessite un acte pratiqué par un médecin ou un infirmier. C’est à l’heure actuelle la seule technique qui permet une mesure fiable et définitive des gaz du sang.
C’est la saturation de l’hémoglobine en oxygène par oxymétrie de pouls.
Un outil, l'oxymètre de pouls ou saturomètre, permet d'avoir une approximation de la saturation artérielle en oxygène, sans recourir à une prise de sang. À travers la peau, il mesure plus exactement la saturation pulsée en oxygène (SpO2), reflet plus ou moins parfait de la SAO2.
Les valeurs de ces mesures s’expriment en pourcentage.
| Diagnostic | |
99 - 94 | Plage normale | |
94 - 90 | Plage réduite (visite médicale recommandée) | |
< 90 | Plage critique : consulter impérativement un médecin ou appeler les secours |
Ce tableau ne s’applique PAS aux personnes atteintes de certaines maladies préalables (par ex. asthme, insuffisance cardiaque, maladies des voies respiratoires) et en cas de séjour à des altitudes supérieures à 1500 mètres. Si vous souffrez déjà d’une maladie, consultez toujours votre médecin pour l’évaluation de vos résultats.
En cas de doutes sur vos résultats, contactez votre médecin.
La saturation en oxygène varie aussi en fonction de l'altitude. Au fur et à mesure qu'on monte en altitude, vers le sommet d'une montagne, l'air contient de moins en moins d'oxygène. C'est parce que la pression de l'air diminue.Quand la pression est plus faible, un même volume d'air contient moins de molécules, donc moins d'oxygène.
Le tableau suivant vous informe des effets des différentes altitudes sur la valeur de la saturation pulsée en oxygène ainsi que leurs conséquences pour l’organisme humain.
CHUTE DE SATURATION PULSÉE EN OXYGÈNE EN FONCTION DE L’ALTITUDE | |||
Altitude | Résultat de SpO₂ en % |
| Conséquences pour la personne |
1500 - 2500 m | > 90 | Pas de mal des montagnes (en général) | |
2500 - 3500 m | ~ 90 | Mal des montagnes, adaptation recommandée | |
3500 - 5800 m | < 90 | Apparition très fréquente d’un mal des montagnes, adaptation impérative | |
5800 - 7500 m | < 80 | Hypoxie sévère, seul un séjour limité dans le temps est possible | |
7500 - 8500 m | < 70 | Danger vital aigu immédiat |
Ce tableau ne s’applique PAS aux personnes atteintes de certaines maladies préalables (par ex. asthme, insuffisance cardiaque, maladies des voies respiratoires) et en cas de séjour à des altitudes supérieures à 1500 mètres. Si vous souffrez déjà d’une maladie, consultez toujours votre médecin pour l’évaluation de vos résultats.
En cas de doutes sur vos résultats, contactez votre médecin.
Certaines situations risquent de modifier le résultat : baisse de l’hémoglobine, hypoperfusion périphérique, médicaments vasoconstricteurs (adrénaline), hypovolémie, hypothermie, agitation.